https://www.co-learning.fr Blog de ceux qui souhaitent se former professionnellement Wed, 11 Jul 2018 13:47:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.3 https://www.co-learning.fr/2018/07/11/entreprise-dans-quelles-circonstances-elaborer-un-business-plan/ https://www.co-learning.fr/2018/07/11/entreprise-dans-quelles-circonstances-elaborer-un-business-plan/#respond Wed, 11 Jul 2018 12:26:45 +0000 http://www.co-learning.fr/?p=7 Read More Read More

]]> Actuellement, les entreprises ont de plus en plus recours au business plan ou plan d’affaires. Par définition, un business plan est un document de synthèse qui présente un projet d’investissement ou encore l’évolution d’une entreprise dans le moyen ou long terme. Il permet entre autres d’étudier les ressources à allouer au projet ainsi que son plan de réalisation, mais surtout la rentabilité de l’investissement.

Concrètement, à quoi ça sert un business plan ?

Le but ultime d’un business plan est de vendre un projet d’investissement. C’est donc un outil pour convaincre les intéressés à adopter un projet ou à le financer. En outre, un business plan est un moyen de communication entre le responsable du projet et les décideurs au niveau d’une entreprise. En effet, un business plan peut être discuté, réajusté par ces deux parties en fonction de leur réactivité, pour trouver une amélioration ou même d’autres alternatives. Et enfin, c’est un outil de pilotage. En effet, comme son nom l’indique, le plan d’affaires planifie le déroulement du projet tout au long de sa vie, pour pouvoir comparer au moyen d’indicateurs les prévisions et les réalisations du projet dans l’entreprise.

A quel moment alors soumettre un business plan ?

Comme on l’aura deviné, on va soumettre un business plan lors de l’adoption d’un projet. Il sera à remettre au comité d’investissement de l’entreprise, qui pourra le valider ou le refuser, mais aussi demander des révisions. Dans ce cas, le projet sera étudié entre autres sur sa cohérence avec l’orientation stratégique de l’entreprise. Deuxième utilisation, lors de la négociation de contrats qui génèrent des flux de trésorerie d’investissement sur plusieurs années. En effet, certains projets requièrent un niveau d’investissement significatif de la part d’un prestataire de services au profit de l’entreprise demandeur. Le fournisseur négociera alors le prix en fonction de la rentabilité du projet. Et enfin, on soumet un business plan dans le cadre d’un partenariat public-privé, mais aussi lors d’une levée de capitaux réalisée par l’entreprise.

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]]> La mondialisation a facilité la circulation des biens, des capitaux, des personnes ainsi que la diffusion des informations. On a alors tendance à penser que l’espionnage industriel est dépassé, que ce n’est que de la fiction qui n’existe que dans les films de James Bond. C’est loin d’être le cas comme le montre les différentes révélations de Wikileaks. On constate que des gouvernements y prennent part activement si les entreprises restent les premières victimes.

Des Etats sont souvent impliqués

Les Etats, à commencer par les Etats-Unis utilisent leurs services de renseignement pour voler des secrets commerciaux. Il faut savoir que dans un monde globalisé, selon l’ancien Président Clinton, chaque Etat est « comme une grande entreprise en compétition sur le marché mondial ».
L’espionnage industriel ne se fait donc pas qu’entre les entreprises mais peut également impliquer des gouvernements. Il s’inscrit dans la guerre économique que se livrent les Etats au nom de la compétitivité.
Le fait que des Etats soient alliés ne les empêche pas de s’espionner. Wikileaks avait révélé en 2015 que les Etats-Unis avaient mené une vaste opération de collecte de renseignements visant le pays du soleil levant. Opération dénommée « Target Tokyo » qui visait notamment le gouvernement japonais, le gouverneur de la Banque centrale et des sociétés nipponnes.

La France n’est pas épargnée

D’après des documents publiés par Mediapart et relayés par Wikileaks, la France a été victime d’un espionnage industriel de grande envergure organisé par les Américains. Les informations concernant les négociations en cours sur les contrats estimés à plus de 200 millions de dollars ont fait l’objet d’une interception systématique. Cela expliquerait que certains marchés importants ont glissé entre les mains d’entreprises françaises. Des marchés qui auraient pu créer des emplois en France et régler partiellement le problème du chômage.
Tous les secteurs économiques sont concernés par l’espionnage industriel mais les marchés de l’automobile et de l’aéronautique sont les secteurs les plus touchés.

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